Comment... Trouver un travail créatif

Par Jonathon Bartlett, rédacteur, MOO

Utiliser votre été pour trouver "le" job…

Si vous lisez ceci, vous avez peut-être encore la chance d’être étudiant. Nous autres, sommes soit des travailleurs routiniers (Dolly Parton nous a menti), soit en train de chercher désespérément n’importe quel travail. Début juin, vous voici avec trois mois devant vous.

Voici notre guide pour utiliser ce temps libre pour améliorer vos chances de trouver l’emploi rêvé.

Sortez

(Partout où il fait plus chaud que chez vous.)

Si vous partez en voyage, envisagez de participer à des projets humanitaires ou d’enseigner durant votre séjour. C’est agréable de parcourir le monde et d’élargir votre horizon et vous pouvez le faire en renforçant votre CV. L’enseignement, au-delà d’un apport à la société, est un excellent moyen de mettre en évidence son altruisme et peut conduire à des employeurs potentiels. Participer à des projets humanitaires apporte autant, tout en faisant briller d’une lumière plus vive votre nature vertueuse. Si aucune de ces voies n’est pour vous, les colonies de vacances sont une autre façon de gagner de l’expérience (et un peu d’argent) en s’amusant.

Pendant vos aventures, vous pourriez vouloir participer à un blog de voyage, comme College Tourist, ou vous pouvez toujours créer le votre. Si vous impressionnez, cela pourra créer des relations – journalistiques ou autres – et leur public existant vous assurera encore plus d’audience. Si vous pensez le faire seul, préparez-vous en réfléchissant à ce que vous voulez dire, aux raisons pour lesquelles les lecteurs s’y intéresseraient et comment les attirer. Montrer des preuves de votre progression et de votre productivité ne peut pas être une mauvaise chose.

Si vous ne maniez pas les mots avec aisance, la photographie est un moyen d’expression auquel vous pourriez penser. Il est bien-sûr possible de mélanger les deux ; mais savoir raconter une histoire avec les seules images montre de la créativité et une bonne attention au détail. Prenez par exemple The Outlier : il suffit de faire défiler la page pour vous imaginer les odeurs et les sons des lieux traversés. Franchissez une étape supplémentaire avec des logiciels de montage comme Lightroom ou Photoshop à votre retour de Bolivie. Bien des secteurs requièrent de s’y connaître en retouche d’image : c’est une belle corde à ajouter à votre arc.

Stage, stage, stage.

(Et encore stagiaire.)

Vous devez faire des stages. Ce conseil redouble d’intensité pour ceux qui veulent travailler dans un secteur créatif, parce qu’un stage est l’un des meilleurs moyens de décrocher un véritable emploi. Soit vous vous constituez un réseau durant votre stage et on vous propose quelque chose, soit vous devenez vraiment indispensable à l’entreprise. Alors que de nouveaux secteurs du numérique apparaissent, les entreprises n’investissent pas avec certitude dans ces domaines qu’elles ne connaissent pas. C’est le moment de prouver ce que vous valez.

Travailler comme stagiaire est l’opportunité de vous perfectionner dans la confection du café et d’apprendre les bases du métier des professionnels impliqués dans le secteur depuis X années. L’expertise gagnée est précieuse et cumulative. Plus vous ajoutez d’expérience à votre CV, plus vous rencontrerez de personnes souriantes à l’autre bout du tunnel avec un contrat de travail, un salaire et une place de parking.

Mieux encore, les stages vous donnent l’opportunité de déterminer ce que vous aimez ou n’aimez pas. Vous comprendrez vite ce qui vaut (ou pas) d’y passer votre temps.

Communiquez

(Pas avec vos enceintes)

Vous devriez aussi chercher à atteindre les personnes ou entreprises avec lesquelles vous voudriez travailler. Construire des relations, même par email, pourrait faire la différence entre vous et un autre pour décrocher un entretien. L’une de mes amies envoyait une lettre mensuelle à un magazine bien connu pour commenter le dernier numéro et demander s’il y avait une opportunité de stage. Ça lui a pris deux ans, mais elle a fini par être embauchée. La persévérance et l’ambition permettent de ressortir des masses de lettres de motivation standardisées. Vous avez peut-être lu et apprécié un article en ligne ? Contactez l’auteur, discutez par email ou proposez-lui de prendre un café. Ces choses simples qui montrent que vous pensez un peu en-dehors des carcans feront des merveilles.

Deux valent mieux qu’un

(Je n’ai rien trouvé pour les parenthèses)

Collaborer avec des pairs sur un projet est un excellent moyen de vous faire un nom et, plus important, d’acquérir de l’expérience dans le secteur qui (croyez-vous) vous intéresse. Qu’il s’agisse d’élaborer un (vrai ou faux) business plan, de lancer un magazine, un blog, de créer un produit…, avoir un objet tactile à montrer lors d’un entretien d’embauche (ou un lien à envoyer par email) rentabilisera largement votre été. Si vous avez un côté entrepreneur, mettez votre casquette de créateur et essayez de vendre des choses sur Etsy (ça peut être des casquettes). Ou si vous êtes plutôt C-3PO, essayez d’apprendre le code et de créer une application mobile basique. Il suffit de rêver à la bonne idée.

Si votre université manque d’associations correspondant à vos centres d’intérêt, envisagez d’en créer une. Contactez vos collègues qui ont un peu d’expérience et parlez de votre projet. Les opportunités sont infinies : trouvez la fougue et faites-en quelque chose de productif, plutôt que de changer (encore) de voie improductivement.

Une dernière chose

(Postulez à des emplois qualifiés)

C’est un point important, mais qui n’a pas besoin d’explication. Tout est dans le sous-titre : postulez à des emplois correspondant à votre qualification. Les échéances sont en général bien plus tôt que vous ne le pensez.

J’espère que cet article vous aura aidé à décider comment tirer parti de vos interminables vacances. Sinon, cette liste ne risque pas d’en finir…